UNE FEMME, UN CHOIX, UN DESTIN,




LE 17 OCTOBRE 1979 mère Térésa recevait le prix Nobel de la paix

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UNE TRÈS BELLE FEMME
Les origines de l'histoire :

Les parents d'Anjezë Gonxhe Bojaxhiu sont des commerçants bourgeois et chrétiens albanais. Sa famille est d'une origine ethnique mixte albanaise catholique. Son père Nikollë est à la tête de différentes entreprises du bâtiment et vend des produits pharmaceutiques. Ils ont deux enfants, une fille Age, et un fils Lazare quand Anjezë naît à Üsküp (l'actuelle Skopje) le , dans le vilayet du Kosovo, une subdivision administrative de l'Empire ottoman.
Nikollë, son père, tient à ce que tous ses enfants aillent à l'école, garçons et filles, chose relativement rare dans un pays marqué par l'influence ottomane à cette époque. Les enfants aident aux travaux domestiques et reçoivent par leur mère une éducation religieuse.
Ses parents, catholiques pratiquants, aident souvent les pauvres de la ville, et Anjezë accompagne souvent sa mère dans la visite aux plus démunis, tant pauvres qu'alcooliques ou orphelins. Drâne, sa mère, conseille à ses enfants : « Quand vous faites du bien, faites-le comme une pierre que vous jetez à la mer ». De même ils accueillent régulièrement des pauvres à leur table ; Anjezë est marquée par la recommandation de sa mère : « Ma fille n'accepte jamais une bouchée qui ne soit partagée avec d'autres ».
La région connaît des tensions ethniques et religieuses avec les guerres des Balkans au cours desquelles la région est conquise par la Serbie, puis la Première Guerre mondiale ; en 1919 le père d'Anjezë est victime d'un malaise et meurt. Elle se retrouve alors sans père à 9 ans. Les entreprises familiales font faillite et Drâne ouvre un atelier de couture pour subvenir aux besoins de sa famille.
La mère éduque ses enfants dans la foi, les enfants participent activement à la vie de la paroisse tenue par des jésuites. La famille organise des veillées de prières, participe aux offices, Anjezë devient soprano de la chorale du village, joue au théâtre, apprend la mandoline. C'est dans cette ambiance de prière qu'Anjezë pense, à l'âge de 12 ans, à se consacrer à Dieu ; elle met six ans à être convaincue de cet appel. Elle aime la solitude, la lecture mais sa santé est fragile et elle est victime de rhumes chroniques.
Un nouveau père jésuite, Franjo Jambrekovic, développe dans sa paroisse l'intérêt pour les missions, tant par des prières que des revues ou des conférences de missionnaires qui viennent. À l'âge de 17 ans, elle lui demande comment discerner sa vocation. Le père jésuite répond que c'est « par la joie ». Après un pèlerinageau sanctuaire marial de Letnice, elle ressent le désir d'une vie consacrée.
Elle demande à sa mère l'autorisation d'entrer dans la congrégation des sœurs de Lorette. Sa mère accepte malgré l'opposition de son frère Lazare qui trouve cela du gâchis. Anjezë postule avec l'aide du père Franjo Jambrekovic et son départ est prévu pour le